1. |
Apprendre à danser
03:18
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Apprendre à danser
Paroles : à prendre personnel
Musique : tentaculaire
La pièce est rouge et j'ai le mal de mer
Je cherche mon chapeau sur le plancher de danse
La musique est trop forte, stupide et vindicative
Et je ne comprends pas ce que tu dis
C'est pourquoi je souris pendant que tu gueules
Pendant que tu gueules dans mes oreilles
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Viens, sortons dehors
Au fait, remémore-moi ce qu'on est venu faire ici
Au diable Vauvert, garderie pour pervers
Ce meat market gardé par des mercenaires
Il fait plus chaud ici que l'été dans le métro
Et je reste songeur pendant que tu sautes
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Sous les stroboscopes, les mains se cherchent
Et se donnent rendez-vous sous l'averse
Sous la lune à 200 décibels
Pourquoi parler quand la nuit chante
Tendre nuage
Ombre fuyante, pourquoi parler
Quand la nuit chante
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Faudrait t'apprendre à danser
Mais qu'est-ce que je fais ici
Faudrait t'apprendre à danser
Et puis quoi encore?
Faudrait t'apprendre à danser
Non mais de quoi je me mêle
Faudrait t'apprendre à danser
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2. |
Secousses
02:54
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Secousses
Paroles : passé + futur
Musique : d’une ville à l’autre
Ni les secousses de la route
Ni les pénuries de mazout
L'amour, le rêve et le whisky
Ne me feront rester ici
J'écoute la radio locale
En m'éloignant de Montréal
Ton visage se mêle au paysage
Tout est pêle-mêle dans ce monde sans âge
Je sais bien que toujours, je pense
Je panserai mon cœur malade
En fonçant vers d'autres façades
Je ne sais pas comment te dire
Que je n'ai plus rien à te dire
Je prends mon taxi pour l'Asie
Ton souvenir qui s'évanouit
Je cherche les sensations fortes
Les "EXIT" au-dessus des portes
Le réconfort dans les bunkers
Et les tempêtes dans les speakers
Je sais bien que toujours, je pense
Je panserai mon cœur malade
En fonçant vers d'autres façades
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3. |
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Du jazz avec l’apocalypse
Paroles : le paysage onirique de la mort et la vie
Musique : des chevaux qui galopent
Quand le ciel est bleu la mer est calme
Tu fermes ta gueule et tu rames
Sur les radeaux d'inconvenance
Ton héritage américain
Dans la rue c'est différent, ça roule
Tu lèches les nuages indigestes
Un petit sourire dans la foule
Poings fermés au fond de ta veste
Tu joues du jazz avec l'apocalypse
Au milieu de la cité
Tu joues du jazz avec l'apocalypse
Tu bois l'éclipse comme une tasse de thé
Sous les ponts y a des oiseaux inquiets
Qui parlent de déménager
Pour la plus proche nébuleuse
Et conquérir la Voie lactée
Ce soir sorbet carbonisé
Fondant l'horizon démentiel
Tu piques à travers les ruelles
Tu joues du jazz avec l'apocalypse
Au milieu de la cité
Tu joues du jazz avec l'apocalypse
Tu bois l'éclipse comme une tasse de thé
Et si ça partait dans tous les sens
Y’aurait du café dans la fusée
Des conversations impudiques
Sur les terrasses ensoleillées
Tu joues du jazz avec l'apocalypse
Au milieu de la cité
Tu joues du jazz avec l'apocalypse
Tu bois l'éclipse comme une tasse de thé
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4. |
Pénélope
03:06
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Pénélope
Paroles : bébé bonbon (comme une promesse)
Musique : elle fonctionne comme un train
Pour toi, mon amour
Une longue vie
Pour nous, mon amour
Plus jamais d'ennuis
Plus jamais d'ennuis
Plus jamais d'ennuis
Car pour toi, Pénélope
Je ferai de la pop
Oui pour toi, Pénélope
Je ferai de la pop
Et nous deviendrons riches
Pour toi, mon amour
Je laisse tout tomber
Pour nous, mon amour
J'ai pris deux billets
Pour Buenos Aires
Pour Buenos Aires
Car pour toi, Pénélope
Je ferai de la pop
Oui pour toi, Pénélope
Je ferai de la pop
Et nous deviendrons riches
Vivre de paresse
Vivre sans adresse
Vivre de l'amour
Oui, c'est ça l'amour
À Buenos Aires
Plus jamais d'ennuis
Pour toi, Pénélope
Je ferai de la pop
Oui pour toi, Pénélope
Je ferai de la pop
Allez, ne t’en fais plus
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5. |
Flashs de Paranoia
04:53
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Flashs de paranoïa
Paroles : capitales
Musique : au fond du temps
Tout le monde veut que je disparaisse
Les croque-morts me collent aux fesses
Car ma tête est mise à prix
Je cherche le sauf-conduit
Sous mes cris la ville dort
En rêvant de cités d'or
Elle voudrait que j'abandonne
Que se brise le microphone
Ah! Ce parfum de romance
Errant
Moi je te revois qui danse
L'automne se défait
Devant mes flashs de paranoïa
L'automne se défait
Devant mes flashs de paranoïa
L'univers semble si froid
Les gens me montrent du doigt
Mais un jour je serai en vacances
Et ça n'aura plus d'importance
Ah! Je te revois qui danse
Sur des rythmes de jouvence
En proie au vent de la nuit
Par des sauf-conduits ennemis
Ah! Ce parfum de romance
Errant
Moi je te revois qui danse
L'automne se défait
Devant mes flashs de paranoïa
L'automne se défait
Devant mes flashs de paranoïa
La musique et la danse
C'était tout pour moi quand j'y pense
Aujourd'hui, l'appétit
Qui t'emmène loin de moi
Me perd, me foudroie
De flashs de paranoïa
L'automne se défait
Devant mes flashs de paranoïa
L'automne se défait
Devant mes flashs de paranoïa
L'automne, l'automne...
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6. |
Tu es un hit
03:14
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Tu es un hit
Paroles : grain de sel
Musique : tendre jardin
Si tu viens danser, je te donne ma vie
Et crois-moi qu'elle est chouette, ma vie
Mes souliers souillés sur le dance floor
À t'écouter battre des cils
Ô ma chérie tu es un hit
Ton cœur est une plage au milieu des tristesses
"Oui, je le veux", qu'on lit dans les yeux
Des garçons quand tu passes près d'eux
Tes mollets moulés à même le nylon
Et tes yeux de chanson triste
Oh! Si triste
Ô ma chérie tu es un hit
Ton cœur est une plage au milieu des tristesses
Mais si tu t'en vas, moi je te tiens la porte
Et allons battre la semelle dans des tas de feuilles mortes
Je ferai en sorte que tu sois mon escorte
Jusqu'à ce que l'ennui nous sépare
Jusqu'à ce que la nuit nous répare
De ces voyages aux calendes
Ô ma chérie tu es un hit
Ton cœur est une plage au milieu des tristesses
Et si tu t'en vas moi je te tiens la porte
Et allons battre la semelle dans des tas de feuilles mortes
Ô ma chérie...
Ton cœur est une plage au milieu des tristesses
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7. |
Salut vieux monde sale
04:27
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Salut vieux monde sale
Paroles : à s’en mordre les dents
Musique : comme une tempête qui se lève
Salut vieux monde sale
Je t'envoie la main
Par-dessus les hangars
Déguisés en lumière
Quand la marche triste
Mécanique, métallique
En maudissant son sort
S'extirpe de la mort
Dieu, je connais ton pays
Il y pousse des zombies
À l'ombre des églises
Qui vous demandent l'heure
À la manière d'un ordre
Des millions de cadrans
Embusqués dans le vide
Salut vieux monde sale
On remorque le soleil
Et les agents secrets
Qui s'insultent en silence
Quand l'empire trempe sa plume
Rouge dans la rivière orpheline
Sur la route aux animaux morts
Dieu, je connais ton pays
Il y pousse des zombies
À l'ombre des églises
Qui vous demandent l'heure
À la manière d'un ordre
Des millions de cadrans
Embusqués dans le vide
Le vent, vitres baissées
À décoiffer les idées
Un cardinal à poil
Un casque sur le cœur
Se déguise en voyou
Pour aller au Red Light
Et voir des anges
Pour éjaculer sur leurs ailes
Dieu, mais laisse-les tranquilles
Le ciel n'a pas besoin
De tes enluminures
Retourne dans tes coffres
Et ravale tes ordres
Salut vieux monde sale
Je t'envoie la main
Par-dessus les hangars
Inondés de lumière
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8. |
Bateau De Querelle
04:07
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8. Bateau de querelle
Paroles : ce voyage qui n’aboutit jamais
Musique : d’un vent qui souffle
Toi qui te promènes avec
Le soleil au bout du bec
Je vois bien qu'au fond de ton regard
Tu cherches l'étoile du Nord
Fais tes comptes avec les astres
Le décompte du désastre
Quand on ne rêve plus qu'au passé
Dans ce futur angoissé
Je dois partir, mon amour
En route vers le nouveau monde
Je dois partir, mon amour
Au beau milieu de la mer
Sur le bateau de querelle
Tu m'as dit d'un air abstrait
Si l'on pouvait se voir sans séquelles
Qui sait ce que ce serait
Fais tes comptes avec les astres
Le décompte du désastre
Quand on ne rêve plus qu'au passé
Chérie, je dois m'en aller
Oui, je dois partir, mon amour
En route vers le nouveau monde
Je dois partir, mon amour
En route vers le nouveau monde
Au beau milieu de la mer
Ton sourire vient à manquer
Ton sourire vient à manquer
Moi je n'ai rien à redire
Pour t'empêcher de souffrir
Partir est une idée si cruelle
Jusqu'à ce que tu te rappelles
Que je dois partir, mon amour
En route vers le nouveau monde
Je dois partir, mon amour
En route vers le nouveau monde
Je dois partir
Au beau milieu de la mer
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9. |
Perdre son temps
03:02
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Perdre son temps
Paroles : ce sont les activités de certaines personnes
Musique : ne court pas, mais trotte
Que c'est bon de perdre son temps
Perdre ses nuits, perdre son argent
Se disperser en 300 instants
Je n'ai plus de temps, je n'ai plus d'argent
Je n'ai plus de temps
Je n'ai plus de temps
Et je t'attends au restaurant
Je n'ai plus d'argent
Je n'ai plus de temps
Vive les bouteilles vides dans les parcs
Et qu'enfin le jour se lève
Sur cet horizon qui m'ébahit
Je n'ai plus de temps, je n'ai plus d'argent
Je n'ai plus de temps
Je n'ai plus de temps
Et je t'attends au restaurant
Je n'ai plus d'argent
Je n'ai plus de temps
Vive les bouteilles vides dans les parcs
Et qu'enfin le jour se lève
Sur cet horizon qui m'ébahit
Je n'ai plus de temps, je n'ai plus d'argent
Mais que c'est bon de perdre son temps
Perdre ses nuits, perdre son argent
Se disperser en 300 instants
Je n'ai plus de temps, je n'ai plus d'argent
J'ai mordu la romance, craché contre le vent
J'ai brûlé mon passeport
Et sauté dans mon lit, direction l'Italie
Avec ma litanie
Je n'ai plus de temps
Et je t'attends au restaurant
Je n'ai plus d'argent
Je n'ai plus de temps
Je n’ai plus d’argent
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10. |
Carrousel
05:09
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Carrousel
Paroles : allégoriques et chaudes
Musique : une valse costumée
Drôle de soirée, ces sanglots infinis
Tes larmes gelées dans l'air froid de la nuit
Ont dessiné des oiseaux qui ne voulaient que s'envoler
Nos ombres gisaient par terre, membres démis
Sous le carrousel aux amoureux transis
Les chevaux mécaniques hurlaient à la mort
Et pivotaient tout autour de ton triste sort
J'abandonne, j'abandonne
Et tourner en rond ce soir, ça m'disait trop rien
J'ai marché tout droit jusqu'au petit matin
Comme un navire échoué dans son lit
Loin des détroits où tu risquais ta vie
Tu dors sur de l'or avec l'impression que tu ne vaux rien
Oui mais les vauriens habillés de chagrin
Sont là à apprendre le sourire des chiens
Quand chacun voudrait échanger son destin
Le soir de sanglots sans lendemain
Et tourner en rond ce soir, ça m'disait trop rien
J'ai marché tout droit jusqu'au petit matin
Drôle de soirée, ces sanglots infinis
Tes larmes gelées dans l'air froid de la nuit
Auront tôt fait, auront tôt fait d'me sauver la vie
Et tourner en rond ce soir, ça m'disait trop rien
J'ai marché tout droit jusqu'au petit matin
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11. |
La vrille
03:52
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La vrille
Paroles : des hélicoptères qui tombent des arbres
Musique : pour vautours inconséquents
Ceux qui disent que tout vacille
Et qui rient de notre sort
Ont-ils déjà perdu des billes
Sont-ils restés sans savoir
Que la rosée comme une guenille
Sèche sur le boulevard
Qu'un criminel se rhabille
Et qu’c’est en sifflant qu’il ressort
Longtemps que les fusils brillent
Et que pleurent les familles
Circulez, y’a rien à voir
Longtemps que les fusils brillent
Et que pleurent les familles
Circulez, y’a rien à voir
Et tout le sang qui maquille
Le désert au fond des histoires
Livré au vent qui oscille
Entre la tombe et la gloire
Une corneille vole en vrille
Avec sa fiancée noire
L'étincelle dans leurs plumes qui brillent
Ravive dans mon cœur l'espoir
Longtemps que les fusils brillent
Et que pleurent les familles
Circulez, y’a rien à voir
Longtemps que les fusils brillent
Et que pleurent les familles
Circulez, y’a rien à voir
Au hasard des cris de mort
Je roule tout près du trottoir
Où l'on se dispute une chenille
Les corneilles qui mordillent
Une carcasse accessoire
Circulez, y’a rien à voir
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12. |
L'automne
02:16
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L’automne
Paroles : c’est ce temps qui change
Musique : ode aux feuilles qui tombent
Le ciel est gris et les rues sentent l'ozone
Les arbres sont jaunes et annoncent la pluie
Les mouches dorées s'endorment dans nos fenêtres
Qui sont fermées pour contempler l'hiver
Y a cette vieille photo qui est toute en noir et blanc
Où nos foulards volent et dansent dans le vent
Amenant l'air frais de tous les coins du monde
Avec les oiseaux qui valsent leur triste ronde
Et cette musique sortie de nulle part
Qui ouvre nos yeux tout le long des briques rouges
Et dans nos cheveux y a quelque chose qui bouge
C'est le vent du fleuve qui longe les remparts
Ma fiancée s'est levée de bonne heure
Elle a fait sécher deux bouquets de fleurs
La corde à linge ne nous servira plus
Et pour l'hiver blanc, on aura Nelligan
Demain tu verras les rues seront désertes
Tous les arbres si grands se dévêtiront
Je traînerai ma vie près de cette buanderie verte
Je te couvrirai de cent mille chansons
Je te ferai un enfant dans cet hiver-là
Pour que plus jamais ton coeur ne souffre du froid
Et quand rien n'ira j'irai dans ce bistro
Te chanter la chanson de cet automne si beau
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